Je souhaite vous faire part aujourd’hui de mon témoignage,  en mémoire de ma sœur Mylène, décédée en Janvier 2010 après 2 semaines de coma provoqué par une thrombophlébite cérébrale (AVC).

Mylène avait 22 ans, elle était étudiante en école de commerce, très sportive : elle pratiquait le bodyjam, bodypump et courait avec mon père et mon frère chaque dimanche. Elle ne fumait pas (et menait d’ailleurs une lutte active contre le tabac), mangeait très sainement et n’aimait pas l’alcool.

Comme beaucoup de jeunes filles de son âge, Mylène prenait la pilule depuis quelques années. Elle venait de s’installer avec son petit ami.

Depuis plusieurs semaines, Mylène souffrait de maux de tête, fréquemment situés proches de l’oreille, et de vomissements. Elle se sentait fatiguée. Elle a consulté plusieurs fois le médecin et un ORL. Rien n’a été décelé.
Le 8 Janvier 2010, son petit ami est parti travaillé laissant Mylène couchée car elle ne se sentait pas bien. Le soir en rentrant, Mylène était toujours dans son lit dans le noir et ne supportait pas la lumière. Mylène à été transportée à l’hôpital XXX par le SAMU.  Mes parents l’ont rejoint. Le médecin urgentiste à renvoyé Mylène à la maison, malgré l’insistance de mes parents, et diagnostiqué une petite anémie et un éventuel problème gastrique.  Mes parents ont couchés Mylène rassurés. Le lendemain matin, Mylène semblait endormie. Plus tard dans la matinée, mes parents sont allés dans sa chambre, et ont constatés que ses yeux révulsaient et que ses bras commençaient à être rigides. Les pompiers l’ont transportée en urgence à l’hôpital XXX.
Après 2 opérations, 2 semaines de coma, ma sœur est décédée le 19 Janvier 2010. Voici a conclusion du rapport médical : « Sur le plan étiologique, les facteurs de risque retrouvés sont une contraception oeso-progestative. »

J’ai souhaité partagé l’histoire de Mylène car moi aussi avant je pensais que les effets secondaires de certains médicaments touchaient surtout les personnes faibles. J’aurai aimé lire un témoignage avant pour m’ouvrir les yeux car ma sœur serait encore là pour égayer nos vies.