Je suis née le 7 avril 1980.
Après plusieurs traitements contre l’acné, le dermatologue a conseillé à ma mère de me faire consulter un gynécologue.
Rdv pris, le gynécologue, après une simple prise de sang me prescrit Diane 35 en juillet 1997.
L’acné s’est en effet estompé.
Cependant, 6 mois plus tard, dans la nuit du 31 décembre 1997, de grosses douleurs à l’épaule et au bras droit me réveillent.
Je parviens néanmoins à me rendormir et au petit matin, je ne peux tout simplement plus respirer… Je m’etouffe.
Je suis amené en urgence à l’hôpital où le verdict tombe :
Embolie pulmonaire.
De la s’en suit 10 jours d’hospitalisation puis une batterie d’examens pour confirmer que l’embolie pulmonaire est dûe à Diane 35.
Les conséquences ont ensuite été importante pour moi : prise d’anticoagulants (previscan) pendant 6 mois avec surveillance des plaquettes une fois par semaine et redosage suivant les résultats, risque d’hémorragie puis plus tard difficultés à trouver un moyen contraceptif.
Et enfin à l’âge adulte, il a fallu reprendre des anticoagulants à chacune de mes trois grossesses, également surveillance des plaquettes et bien évidemment impossibilité de bénéficier de péridurale…

Et toutes ces galères pour quelques boutons et seulement 6 mois de Diane 35.

Aurélie