J'ai commencé à prendre la pilule Désobel Gé 20 le 17 septembre 2011. Cette pilule était ma première pilule prescrite par ma gynécologue. Pour faire des tests avant de la prendre j'ai dû insister très fortement auprès de mon généraliste, ma gynécologue n'ayant pas voulu me les faire faire trouvant ça inutile. Dès les premières prises j'ai ressenti des sensations de faim et des troubles digestifs (nausées, brûlures d'estomac, etc.), j'ai également ressenti une lourdeur dans les jambes. 1 mois et demi après la première prise j'ai développé des sensations de coupure au niveau du clitoris constantes qui se sont accompagnées de douleurs vaginales. Alors même que je n'avais jamais eu de problème, je ne lubrifiais plus non plus.  J'ai suivi différents traitements (contre les mycoses, crème cicatrisante, antibiotiques) alors même que j'ai pu soulever la question de la pilule et qu'aucune lésion n'était apparente, aucun médecin généraliste ou gynécologue n'a pris en considération cette donnée.

Sans évolution positive, la dernière gynécologue que j'ai consultée m'a augmenté la pilule en me disant que celle que je prenais devait me déséquilibrer la flore du fait qu'elle n'était pas assez dosée tout en me prescrivant des gélules pour la flore vaginale. J'ai alors pris Désobel Gé 30 d'avril à juin 2012. La première prise de cette pilule a entraîné de suite des vomissements. Suite aux premières prises j'ai ressenti des fatigues extrêmes (légers vertiges également parfois) et aucune amélioration sur mes problèmes spécifiques au clitoris et douleurs vaginales. En parallèle, certains problèmes que j'avais notés avec Désobel Gé 20 se sont accentués : douleur sous les côtes, essoufflement, fatigue, crampes au niveau du torse et du cœur, perte de cheveux, veines apparentes sur les jambes, lourdeur des jambes, etc. Sont apparus également durant la prise des deux pilules des problèmes nerveux : incapacité à se concentrer, troubles du langage sur le versant expressif ou réceptif: modifications du débit de parole, perte de l'intelligibilité, trouble de la compréhension (pertes de mémoire, des mots).

Face à une fatigue extrême, c'est le bon sens qui m'a sauvée et non ce que m'a conseillé le corps médical. Malgré l'avis contraire de mon médecin généraliste "mais non ça ne peut pas être ça", j'ai arrêté la pilule en juin 2012. 

Suite à cet arrêt : amélioration au niveau de la fatigue qui était extrême et au niveau des sensations de coupure qui ont quasi disparu en deux semaines d'arrêt. Malgré cela, une sensibilité est toujours présente et se réveillent parfois les sensations mais de façon moins intense qu'auparavant. Amélioration également au niveau de la concentration et de la capacité à réfléchir. Avec l'arrêt de la pilule j'ai senti directement que je redonnais de l'oxygène à mon corps et à mon esprit. 

Malgré ces améliorations, des problèmes persistent au niveau nerveux car suite à l'arrêt sont apparus des effets de secousses et mouvements nerveux incontrôlés, une capacité de concentration amoindrie. Certains effets sont toujours présents mais irréguliers : crampes au niveau du crâne, douleurs sous les côtes, sensations de vertiges également parfois. Enfin, pilosité revigorée depuis l'arrêt de la pilule.

Bilan : Les effets sont globalisants et diffus. Aujourd'hui j'ai réalisé des examens pour certains problèmes qui perdurent mais ceux-ci ne révèlent rien. La médecine classique semble complètement hermétique et dépassée face aux effets incontrôlés de ces pilules "poison".