Bonjour, il y a environ un an, fin janvier je commence à prendre la pilule Jasminelle sans savoir les risques thrombotiques (je pensais qu’ils existaient seulement si l’on fumait) après avoir dû arrêter Leeloo (commencée à 12 ans à cause de règes hémorragiques) puis Clareal, ne les supportant pas.
De fin février 2019 à fin mars 2019, je fus prise de plusieurs symptômes : d’abord des problèmes intestinaux (vertige/frissons au toilette, douleur anale puis rectorragies), puis des douleurs dorsales au niveau du bas des côtes et un essoufflement permanant, ensuite des difficultés à uriner (allant jusqu’à ne plus pouvoir sauf debout), et de la fièvre tous les jours à la même heure.

Je suis allée une fois aux urgences car j’avais perdu 3kg en une semaine mi-mars, on ne m’a pas prise au sérieux, à partir de là je n’avais plus aucune force et trop de douleurs pour aller en cours. La dernière semaine de mars je suis allée 3 fois chez le médecin qui détectant une infection dans les tests urinaires pensait à une infection rénale mais ne la détectant pas dans les tests sanguins se retrouva un peu largué.

C’est le 29 mars 2019, à la suite d’une douleur thoracique gauche insupportable que je fus conduite aux urgences par les pompiers. L’électrocardiogramme et la radio pulmonaire étant correcte, ainsi que l’absence d’anomalie des enzymes cardiaques lors du bilan sanguin ont provoqué un désaccord entre les urgentistes présents, l’un voulait confirmer l’absence d’embolie pulmonaire par scanner (car D-dimère élevés), deux autres n’envisageaient pas l’EP comme diagnostique possible chez une patiente de 21 ans non fumeuse, même sous pilule.
Heureusement ce jour, cette urgentiste n’a rien lâchée et j’ai passé un scanner révélant un caillot dans chaque artère pulmonaire ainsi qu’un infarctus pulmonaire basale gauche.

A ce jour certains symptômes restent inexpliqués (notamment un bilan hépatique perturbé lorsque j’étais en soins intensifs), cependant la cause de mon embolie à été attribué à la pilule après avoir vu un hématologue spécialisé dans les thromboses liées à la pilule.
Aujourd’hui, un an plus tard la plupart de des symptômes ont disparu mais les douleurs dorsales au niveau des cotes gauches sont toujours présentes quand je suis assez fatiguée, le sport m’essouffle beaucoup plus vite qu’avant et provoque aussi ces douleurs costales. Et surtout depuis que j’ai arrêté les anticoagulants je vis avec la peur de récidive, notamment à cause des douleurs persistantes, même si je sais que c’est rare. De plus la prise de décision pour une contraception (sans hormone de préférence) reste difficile à cause de règles hémorragiques persistantes.