J’étais étudiante en 1996 en DUT GEA, tout se passait bien, j’étais en pleine forme et je vivais chez mes parents.
J’avais 20 ans, et le 16 février 1996 je vais dormir normalement. Le
lendemain matin, ma mère vient me réveiller et ne comprend pas pourquoi
je ne me réagit pas pas et elle me trouve en état de mal épileptique
sans connaissance. Elle appelle le SAMU, le médecin rentre dans ma
chambre et voit sur ma table de nuit ma plaquette de pilule et lui dit que ça doit être lié!
Les pompiers me transporte au service de réanimation, le médecin dit à ma famille que mon pronostic vital est engagé.
Je précise que je prenais la pilule miniphase (3eme génération) qui m avait été prescrite parle planning familial sans aucune question ni prise de sang.
Je reste dans le coma pendant presque 1 mois, au cours duquel j ai eu droit à un tas d’examens car il ne trouvait pas la cause.
Les medecins disaient à ma famille qu ils ne savaient pas dans quel état
j allais me réveiller (état végetatif…) et si même j aillais me
réveiller.
Quand enfin j ‘ai « émerger »…il m a fallu du temps pour comprendre où j étais , et j avais des douleurs insupportables partout.
J étais paralysée du coté gauche, jambes et bras. J’ai réussi retrouver l’usage de ma jambe, mais mon bras jamais.
Après examen sanguin de proteine S, il était prouvé que c’était dû à la pilule. Les medecins ont souvent nié l ‘évidence évidemment !
Dû à l’AVC, je suis donc hémiplégique du bras gauche avec grande spasticité (opéré 2 fois à la Timone), je suis épileptique dûe à la cicatrice de l’AVC donc un traitement lourd et qui me fatigue énormément.
De plus, je n’ai pas la possibililité d’avoir un enfant (traitement anti epileptique et handicap)
Je porte donc un stérilet depuis l age de 21 ans sans jamais avoir eu d enfant.
Je suis reconnue handicapée à 80 pour cent.