Mon gynécologue m’a prescrit la pilule « Minesse » le 31/03/ 2000, j’allais avoir 43 ans. Au mois de juillet, alors que j’étais en vacances, lors d’un jogging habituel, j’ai soudain senti une grosse difficulté pour respirer. J’ai donc décidé de ne plus courir.
 De retour à notre domicile, vers le 28 ou 29 aout, j’ai consulté mon médecin généraliste pour des douleurs lombaires très importantes. Celui-ci a opté pour un lumbago et m’a donné des anti-inflammatoires. Le lendemain, voyant ma cuisse gauche enflée, j’ai, à nouveau, consulté ce même médecin, qui a confirmé le lumbago. Le surlendemain, devant ma difficulté à me déplacer à cause de la douleur provoquée à la jambe gauche, je suis retournée chez mon médecin qui a appelé immédiatement le service d’angiologie de la clinique XXX à Vénissieux, pour passer en urgence un doppler veineux. Là a été diagnostiquée une phlébite et le lendemain, après un scanner, une embolie pulmonaire.
Sportive, non fumeuse et sans surpoids, la liaison avec la pilule que je ne prenais que depuis 5 mois, a été vite prise en compte

Je n’ai pas été hospitalisée mais contrainte de rester allongée chez moi  environ une semaine,

Le caillot s’étant calcifié dans la veine iliaque, celle ci est définitivement bouchée.
J’ai été placée en longue maladie 1 an, puis en mi-temps thérapeutique l’année suivante. J’ai dû avoir une longue rééducation afin d’améliorer la circulation sanguine dans un réseau veineux plus petit.

Un bilan d’hémostase a été fait montrant une résistance à la protéine C activée.
J’ai donc été interdit de pilule et de traitement hormonal substitutif à la ménopause.

Il en résulte des grosses varices, inopérables et inesthétiques, au niveau du ventre, de la cuisse et de la jambe gauche, et le port, à vie, de bas de contention. Sans le port du bas de contention, j’ai très vite des douleurs importantes, une jambe très enflée. La nuit j’ai très souvent des douleurs nuisant à la qualité de mon sommeil..