Bonjour à toutes et tous et félicitations pour votre courage.
J'apporte aujourd'hui mon témoignage pour ma femme, Aurélie, qui fera le sien prochainement.
Le 6 mai 2012, ma femme a été victime d'une embolie pulmonaire. Elle avait donné naissance 3 mois plus tôt à notre fille, donc l'embolie pour cause de post-partum est à éliminer.
Il s'en est suivi des tonnes de tests médicaux, tous négatif… En fait, l'embolie venait de la prise d'une pilule de 3ème génération, la varnoline, prescrite peut de temps avant (environ un mois et demi) par sa gynécologue.
Outre la perte physique que cela a entraîné (la moitié d'un poumon), ce sont les conséquences psychologiques qui sont les pires.
En effet, ma femme, rieuse, enjouée a disparu. La douleur, la peur et la colère l'habitent maintenant.
Pour tout dire, il n'y a pas que l'embolie qui la mine. Nous mine devrais-je dire.
En effet, peut de temps après son embolie (2 mois environ), elle est retombée enceinte. Pour nous qui voulions 2 enfants rapprochés, c'était le bonheur, sauf que… Aucun gynécologue ne voulait la suivre à cause de cette satané embolie.
Tous les médecins que nous avons vu ont conseillé l'avortement, sous peine de la voir mourir…
Le cœur lourd, nous avons du nous résoudre à accepter, pensant à ce moment là que l'embolie été due à un trouble de la coagulation héréditaire.
Et puis par la suite, nous avons fait les tests (impossible à effectuer à ce moment), et nous avons su… l'embolie vient de cette affreuse pilule… L'avortement n'était pas nécessaire, du moins pas aussi obligatoire que les médecins l'avaient dit…
Voilà notre histoire… Un jour, une gynécologue, certainement grassement rémunérée par un laboratoire, décide de donner une pilule 3ème génération sans raison (et contre toute logique, étant donné qu'il y a des troubles de la coagulation dans la famille de ma femme et qu'elle supportait très bien son autre pilule et qu'elle n'avait jamais demandé à en changer) et tout s’enchaîne… Et notre vie bascule… dans le noir…
Pour toi ma chérie, j'espère de tout cœur que nous pourrons remonter la pente, que tu pourras un jour retrouver ta joie de vivre… Je t'aime.