Bonjour, je m’appelle Leila j’habite en Moselle et j’ai 29 ans aujourd’hui, la pilule contraceptive a failli me coûter la vie en juin 2017.
Tout commence en avril 2017, je me sens de plus en plus fatigué et essoufflé au moindre effort, je reprends mon souffle en ne montant que  cinq escaliers alors que je ne fume pas .
Mes symptômes s’aggravent et la nuit je fais de la tachycardie, je me rend au service des urgences et le médecin urgentiste me diagnostique une crise d’angoisse , je rentre donc chez moi .
Les semaines passent et toujours ce même souci de palpitations au couchée, je retourne aux urgences en insistant et le médecin me fait voir une psychologue et me demande également de me diriger vers un psychiatre, je me suis senti seule et incomprise .
Je rentre chez moi c’etait un mercredi, vendredi midi je passe le balai chez moi et je suis essouflée comme si j’avais fais un marathon, ma tête tourne et  mon pouls s’accélère, je décide de retourner à l’hopital, en arrivant devant le service j’étais pâle et je suis tombée .
Je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait, je me suis réveillée j’étais branchée et le médecin vient me voir en posant le diagnostic d’embolie pulmonaire diffuse en ajoutant que :« les fois d’avant ce n’etait pas ça », comment peut-t-il en être sur puisqu’il ne m’avait fait faire aucun examen .
Je suis resté hospitalisé deux semaines et sous traitement anticoagulant un an, j’ai récupéré à 80% seulement ma capacité pulmonaire, la fatigue est toujours présente et j’ai du mal à me remettre physiquement de tout ça .
Cela a engendré une prise de poids dû à une inactivité par le manque de souffle, que j’ai vraiment mal vécu .
Nous ne sommes pas assez renseignés sur les dangers des moyens de contraception .