« Si vous n’aviez pas été consulté cet après-midi là, vous n’auriez pas passé la nuit »
Je m’appelle Maëlys et j’ai fait une embolie pulmonaire et une thrombose veineuse profonde le 16 avril 2020 à l’âge de 21 ans.
En espérant que mon histoire fera prendre conscience aux femmes des dangers de la pilule.
Cela faisait quelques jours que j’étais essoufflée au moindre effort…
aussi bien en marchant qu’en montant un simple escalier. Je ressentais
des douleurs (supportables) au niveau des côtes.
Un après-midi, en me baladant, j’ai ressenti une oppression dans la
poitrine. Plusieurs minutes après, j’étais essoufflée comme si je venais
de courir un marathon. Je n’arrivais plus à parler sans reprendre
constamment mon souffle. Après m’être reposée, j’ai à nouveau eu ces
douleurs, beaucoup plus intenses que les jours précédents, dans les
côtes et dans tout le thorax. J’étais désormais persuadée que les
essoufflements ne provenaient pas d’un simple manque de cardio.
J’ai donc décidé d’aller consulter un médecin qui m’a fait une prise de sang.
Mon taux de D’Dimères étant anormalement élevé, j’ai dû alors me rendre immédiatement aux urgences.
Là-bas, j’ai d’abord été suspectée covid pcq il paraissait peu probable
qu’un taux de D’Dimères, signe d’une EP, soit si important à mon âge.
Après plusieurs heures, le verdict tomba: embolie pulmonaire bilatérale
massive et thrombose veineuse profonde. Caillots sanguins dans les
artères de chaque poumon et un caillot flottant dans l’abdomen. On
m’envoya ensuite en soins intensifs de cardiologie.
Je suis désormais sous anticoagulants pendant 1 an mais une prescription
à vie est fortement envisagée. Je porte des bas de contention et je
suis toujours essoufflée lors d’une simple marche. Mon avenir en tant
qu’hôtesse de l’air n’est désormais plus envisageable.
Je ne fume pas et je n’ai aucun antécédents familiaux. Aucune trace de
covid, aucun facteur génétique n’a été trouvé. Les études oncologiques
sont en cours. Mais aujourd’hui, la seule cause expliquant l’EP est la
pilule contraceptive Minerva que je prenais depuis 6 mois. Mon
gynécologue me l’avait prescrite pour des règles douloureuses sans
examen médical ni même explications des potentiels risques.
La pilule, cancérigène et perturbatrice endocrinienne, a failli me
coûter la vie. Malheureusement nous ne sommes pas assez informées sur
les effets secondaires de celle-ci. C’est pourtant important lors d’un
choix contraceptif.
Ceux-là, mêmes bénins sont souvent reniés. Pourquoi ? Car la pilule est
une puissance de l’industrie pharmaceutique. Voyez où j’en suis
aujourd’hui.
Regardez les effets indésirables, même les moins fréquents et dîtes vous que non, ça n’arrive pas qu’aux autres.
Rappelez-vous que vous avez le choix, la pilule n’est pas la seule
option, et ce n’est pas non plus la plus efficace qui existe !!!