Le reportage sur france 2 m'a boulversée et j'ai pris conscience avec horreur des pouvoirs et mensonges des laboratoires et des dégats provoqués par la pilule. Tout à commençé le 16 février 2006, j'avais alors 29 ans et je prenais la pilule Trinordiol depuis environ 12 ans, non fumeuse et en parfaite santé. ce jour-là,  je me sentais très fatiguée et angoissée et le soir j'ai été prise de douleurs aigues (type piqure que l'on enfonce sans ménagement) en trois points coté droit :  deux au niveau des cotes et une hauteur d'épaule. Direction les urgences, où j'ai patienté des heures et des heures avec cette douleur de plus en plus insupportable. On m'a mise sous perfusion d'anti douleur et j'ai subi une echo du bas ventre (le médecin pensant que j'étais enceinte ou que j'avais des calculs rénaux). Ils n'ont bien sur rien trouvé et je suis sortie le lendemain avec une ordonnance de spasfon. Je n'allais pas bien, très agoissée et je souffrais.
Le 18 février au soir, j'ai été prise de douleurs comme des coups de poignards incessants  et qui me provoquaient des vomissements et des hallucinations. J'ai eu la force de dire à mon mari d'appeller le 15 et je me suis écroulée. Je me suis réveillée aux urgences ou une infirmière m'a dit très élégament  "vous voilà encore, il va falloir arrêté de faire la comédie Madame" !!!  Un interne m'ayant prise en charge m'a fait échographie, radio et scanner et n'a rien trouvé. Il a voulu me renvoyer chez moi et j'ai refusé car je souffrais atrocement. Il m'ont gardé pendant deux jours en médecine générale sans réussir à me soulager et j'allais de plus en plus mal jusqu'à ce que je m'écroule dans ma chambre. Là  j'ai passé une scintigraphie en urgence et ils ont découvert que je faisait une embolie pulmonaire massive. J'ai vu dans leurs regards que c'était grave et j'ai été prise en charge immédiatement avec interdiction de me lever, bas de contensions, piqures d'aiti-coagulants et tout ce qui vas avec. Après 3 semaines d'hospitalisation, le médecin vient faire sa visite matinale et j'avais du mal à parler, très essouflée et fatiguée. il remarque une insuffisance respiratoire dû à une pleurésie avec épenchement liée directement à l'embolie. On m'a fait une ponction hyper douloureuse et le médecin a retiré la valeur d'une canette de liquide. je me suis tout de suite sentie mieux. Les médecins ont fait des recherches génétiques qui n'ont rien donné et ils n'ont jamais su me dire l'orgine de cette embolie, ils ne m'ont jamais parlé des risques de la pilule mais m'ont donné l'interdiction formelle de la reprendre et je ne me suis pas posée plus de question à l'époque. Je suis sortie au bout d'un mois d'hospitalisaton sans séquelles apparentes mais avec une fatigue extrème et j'ai mis environ 1 an à retrouver ma vitalité mais sans pouvoir faire d'effort étant tout de suite épuisée. J'ai été sous anticoagulant pendant 2 ans  avec tous les suivis draconiens que ça entraine et la terreur psychologique d'avoir échapé au pire et l'angoisse que ça recommence encore et qui me suit encore aujourd'hui. En voyant le reportage, j'ai eu un choc et j'ai revisionné dans ma tête toute cette période et  je me suis dit et si tout simplement ça venait juste de la pilule ???