En 1990, je suis rentrée d’un voyage avec une forte douleur dans la poitrine. J’ai appelé un médecin qui m’a ordonné une radio des poumons. Le lendemain, les douleurs avaient augmenté, j’avais des problèmes pour respirer. Je me suis rendue à l’hôpital pour faire la radio, seule avec ma voiture. A la radio, rien. J’ai dit que je ne pouvais pas rentrer chez moi dans cet état. On m’a dirigée vers les urgences. Là, batterie d’examens, j’avais 30 ans, on ne comprenait pas ce que j’avais, et non, je n’avais pas fait de phlébite. Et puis direction la scintigraphie qui a révélé une embolie pulmonaire bilatérale. A partie de là, chaise roulante, plus bouger, chambre d’hôpital en service pneumo. J’en suis ressortie 15 jours + tard. ensuite, traitement anti-coagulant pendant des semaines. J’ai eu dans ma vie après ça plusieurs opérations, y compris une césarienne, pour lesquelles on m’a toujours anesthésiée en A.G. à cause de cet antécédent de thrombose, et traitée aux anti-coagulants après chaque intervention.
Je témoigne car personne n’a jamais pu me dire pourquoi j’avais eu cet « incident », surtout à 30 ans. A l’époque, ni alcool, ni tabac, une vie saine. La seule réponse que j’ai pu avoir est que j’avais fait une pneumonie, et que l’embolie s’était déclarée « in situ ». MAIS je prenais la pilule, et après ça, je n’ai plus jamais eu le droit de la prendre. Il s’agissait d’ADEPAL.
Aujourd’hui, je me rends compte que cette embolie fut certainement la suite de ma prise de pilule, quoi d’autre ?
De plus, j’ai eu des problèmes hormonaux récurrents, kystes ovariens, utérus fibromateux (fini pas une hystérectomie); et très récemment (2018), un cancer du sein hormonodépendant.
Voilà mon histoire, en espérant qu’elle sera utile.