Bonjour à tous,
Je suis une jeune fille âgée de 22 ans qui vient faire part de son histoire. Elle commence lors de mes vacances au mois d’août : j’ai été malade durant mes vacances et je suis même tombée dans les pommes sur la plage ; cela m’arrive de faire des malaises vagaux donc je ne me suis pas inquiétée à la différence que cette fois-ci je m’étais réveillée en voyant en noir et blanc. Ensuite, j’avais perdu l’appétit et me plaignais de palpitations assez douloureuses.
Fin août, je suis allée voir un médecin généraliste (mon médecin traitant étant en vacances) qui m’a donné une prescription pour me faire un bilan sanguin : rien. Je transmets les résultats à mon médecin traitant et me plains toujours de palpitations ; il me dit alors « eh bien, si tu penses que tu dois aller voir un cardiologue, vas-y » (oui oui, super médecin). Il dit aussi que c’est le stress qui doit me procurer toutes ces sensations.
Fin septembre, j’avais rendez-vous avec ma nouvelle gynécologue (mon ancienne étant partie à la retraite) pour un changement de pilule. Je prenais Androcur + Provames – Laboratoire Bayer – en continu (plus de règles) depuis 2008, soit 4 ans, pour un traitement ovarien (trop de testostérone, ovaires trop gros, règles très douloureuses et irrégulières) et ces 2 médicaments mélangés provoquaient la contraception. Je lui ai donné aussi mes résultats sanguins et elle s’est aperçue que j’avais un peu de cholestérol et décida de ne pas changer la pilule car les autres augmenteraient mon taux de cholestérol. Elle m’a aussi demandé si je n’avais pas de soucis avec ma pilule ; je lui réponds que depuis 4 ans cela allait, excepté ma prise de poids au début du traitement.
En octobre, j’avais rendez-vous chez la cardiologue. Elle m’a fait un électrocardiogramme et m’a posé un holter pendant 24 heures pour surveiller mon cœur. Enfin un médecin me prenait au sérieux contrairement à mon médecin traitant. Rien sur les examens. Et puis, je commençais à aller mieux, les palpitations disparaissaient. Nous avons supposé que c’était peut-être dû au virus que j’avais eu en août.
Une semaine après (début novembre), heureuse, j’ai repris enfin le sport après 3 mois d’inactivité. Un soir, après une séance de sport, je me suis mise sur la pointe des pieds pour attraper une boîte en haut d’une armoire et là j’ai senti une douleur dans mon mollet gauche. Je me suis dit que c’était une petite courbature. Le lendemain, je suis allée normalement au travail ; au fur et à mesure de la journée, je boitais de plus en plus. Le soir, en rentrant chez moi, ma mère a constaté mon état et décida de m’emmener directement chez mon médecin traitant. Il me diagnostiqua directement un déchirement du jumeau intérieur sans aucun examen : chaussette de contention à mettre + 1 mois d’arrêt de sport. Le lendemain, j’avais un salon à faire avec mon entreprise donc je me suis débrouillée comme j’ai pu ; j’étais fatiguée mais ça allait. Le jour suivant, je devais aller en cours (je suis en alternance en master Ressources Humaines) donc je suis restée assise toute la journée tranquillement mais c’est ce jour-là que mon état a empiré ; j’avais de plus en plus mal à mon mollet et de grosses difficultés à poser mon pied au sol. J’ai appelé mon médecin traitant pour l’informer de ces douleurs et il m’a répondu « on est vendredi, donc si tu as besoin d’un certificat médical, viens le prendre lundi ».
Le samedi matin, je ne pouvais plus du tout poser le pied donc les béquilles se sont imposées obligatoirement et j’ai indiqué à ma mère que j’avais une sensation de chaleur dans mon mollet. Je me suis reposée durant le week-end et je suis allée travailler lundi (vu que je restais assise chez moi, autant le faire au travail) ; j’étais essoufflée mais je me disais que c’était dû à la marche avec les béquilles (déjà les 2 mois précédents, je montais 2 à 4 étages et j’étais vraiment essoufflée – mes collègues me disaient « eh bien, heureusement que tu fais du sport pour être essoufflée comme ça !). Le soir, j’allais à nouveau chez mon médecin pour qu’il m’examine : je hurle de douleur quand il touche mon mollet qui était dur et chaud. Mon médecin soupçonne peut-être une phlébite et me prescrit donc un echodoppler à faire d’urgence le lendemain matin. Je peinais à béquiller et je devais régulièrement faire des pauses car les essoufflements me prenaient à la gorge.
Le lendemain matin, mardi 27 novembre 2012, je me réveillai pour aller faire l’echodoppler. Je suis allée, comme chaque matin dès mon réveil, aux toilettes et là j’ai fait un énorme malaise. Ma mère me retrouva tête en bas assise sur les toilettes ; elle me réveilla, je voyais en noir et blanc, je n’arrivais plus à bouger et j’avais énormément mal au cœur. Mes parents appelèrent immédiatement les pompiers ; ils me transportèrent allongée aux urgences car dès qu’ils essayaient de me mettre assise, je refaisais un malaise.
Après différents examens, j’ai été installée dans le service de cardiologie puisque l’embolie pulmonaire de niveau 2 sur 3 a été diagnostiquée avec un épanchement au poumon et le cœur droit aurait donc souffert. Une phlébite profonde a aussi été constatée dans le mollet gauche.
Je n’arrivais plus à m’asseoir car une douleur thoracique me maintenait allongée et à chaque fois que le personnel hospitalier essayait de me mettre assise, mes pulsations cardiaques et ma tension s’emballaient pour provoquer de nouveaux malaises. J’ai été hospitalisée pendant 2 semaines. Une fois rentrée chez moi en ambulance (je n’arrivais à marcher), une chaise roulante m’attendait.
Depuis, je suis en convalescence. J’ai de grosses douleurs au niveau des côtes et/ou du poumon gauche ce qui m’empêchent de m’allonger sur le côté gauche ainsi que sur le ventre. Pour le moment, je ne peux pas mettre de soutien-gorge à cause de ces douleurs. Je me déplace en béquilles maintenant mais c’est difficile car cela m’essouffle, les douleurs se manifestent et je n’arrive pas à enchaîner les pas, comme si mon mollet gauche était différent depuis la phlébite (les sensations ne sont plus les mêmes à l’intérieur). Le mois de janvier va rimer avec rendez-vous médicaux.
Je peux dire que j’ai eu de la chance car je n’étais pas seule chez moi lors du malaise