Je m’appelle Floriane et j’ai 21 ans. Je vais vous raconter ma mésaventure liée à la pilule.
Fin Janvier 2012 :
j’ai commencé à ressentir une douleur au gros orteil droit. Étant sportive, je me dis que cette douleur sont sans doutes liée au sport et je me masse avec une crème dès qu’elle apparait.

27 Février 2012 :
La douleur à l’orteil est telle que je décide d’aller chez mon médecin traitant. Le premier « diagnostique » tombe : je suis atteinte de la goutte , mais par précaution il me prescrit une radio pour éliminer l’hypothèse d’une éventuelle fracture de fatigue et une prise de sang pour confirmer le diagnostique.

1er Mars 2012:
Aucune fracture décelée à la radio et la prise de sang infirme la diagnostique du médecin. Je me retrouve alors sans diagnostique, et avec une douleur qui ne cesse d’amplifier et ce n’était que le début de mon calvaire … La douleur croissait heure après heure et gagnait peu à peu ma jambe droite. Il m’était devenu difficile de marcher ou même de tenir debout.

2 Mars 2012 :
A partir de la mi-journée, à ma douleur s’ajoute un fourmillement au niveau de ma jambe droite… un fourmillement qui s’éternise .
A 20h je me décide à appeler le médecin de garde. Il m’ausculte ,regarde ma jambe et me dit  qu’il est sur à 98% que j’ai une sciatique mais qu’il a 2% de doute et  de ce fait il me prescrit donc un Doppler à faire le plus vite que possible.

3 Mars 2012 :
Je n’ai pas pu dormir tant la douleur était insupportable. Dès la première heure j’ai cherché un cabinet de radiologie qui veuille bien me recevoir alors que je n’avais pas de rendez-vous. Après une dizaine d’appel sans succès, je tombe sur un cabinet qui accepte de me recevoir dans l’heure. J’y vais , en transport en commun, en pleurs, tant il m’est difficile de marcher.
Arrivée au cabinet, on me reçoit rapidement et le spécialiste procède à l’examen. Au bout de quelques minutes, il me dit  : » Mademoiselle, c’est un bon gros caillot  vous avez là, prêt à se détacher de surcroit !! Êtes -vous sous pilule ?? »  Je réponds que oui, je suis sous JASMINELLE depuis un peu plus d’un an. Là il me fait m’allonger et me fait une injection de lovelox. Puis il me fait asseoir ,me dit que je suis passée à coté du pire et m’explique ce qui va se passer pour moi.

Les deux mois qui ont suivis, je les ai passés à la maison avec le ballets des infirmières quotidiennement pour les injections et pour les prises de sang .
Je dois la vie au 2% de doutes de ce médecin de garde. C’est grâce à sa conscience professionnelle que je suis en vie pour vous raconter mon histoire. C’est grâce à lui que j’ai pu fêter mes 21 ans en Avril 2012 . Je ne présentais aucun signe extérieurs de phlébite ( pas de jambe tuméfiée, ni même enflée) et pourtant, mon cas n’en était pas moins grave … Les examens faits à la suite de cela on montré que la thrombose veineuse avait bien été causée par la pilule que j’ai prise.