Bonsoir,

Je voudrais apporter témoignage et soutien financier à l’AVEP.
Il y a 2 ans (janvier 2011), j’ai réussi à échapper in extremis à une embolie pulmonaire. Une douleur intense au membre inférieur gauche m’a poussé à consulter mon médecin traitant. Excepté cette douleur insoutenable, je n’avais pas d’autres symptôme de phlébite. Malgré cela mon médecin traitant n’a pas voulu prendre de risque et m’a fait passer en urgence des examens. Il s’est révélé que je faisais bien une PVP (phlébite veineuse profonde) et que j’avais un très grand nombre de caillots dans le sang. Si j’avais attendu encore pour le consulter, une embolie m’aurait emportée.
J’ai été arrêtée 2 mois et suivi un traitement (previscan) ainsi qu’une batterie d’examens sanguins. Examens qui n’ont révélé aucune anomalie sanguine génétique.
Jusqu’alors je n’avais eu aucun problème de santé et j’avais un mode de vie sain (je ne suis pas fumeuse). La seule cause à cette PVP : la pilule que je prenais alors depuis quelques mois (il s’agissait de Varnoline continu).

Depuis quelques temps je lis dans la presse les témoignages de jeunes femmes à qui il est arrivé des problèmes comparables aux miens. Si ma PVP a été soignée et guérie, je conserve des séquelles : mes jambes me font souffrir et, en cas de douleurs intenses le souvenir de la PVP refait surface. Mon médecin traitant et mon gynécologue m’ont expliqué que lorsque je serai enceinte je serai particulièrement suivie (« grossesse à risque). Enfin, je prends toujours la pilule mais microdosée cette fois-ci. Cependant, qui peut m’assurer qu’elle ne sera pas cause d’effets secondaires comparables à Varnoline Continu ?

Pour toutes ces raisons et parce que je pense que les laboratoires ne sont pas clairs sur ce sujet, je souhaiterai connaître davantage votre association et les modalités d’adhésion. Il est important d’informer l’opinion publique et les utilisatrices de ce type de pilule des risques encourus.

Anne, enseignante, 30 ans, Haute-Normandie.